C’est à l’approche de l’adolescence que j’ai commencé à avoir honte de mon image.
Plus je prenais du poids et plus je fuyais les appareils photo.
Longtemps j’ai eu peur du mot grosse, forcément stigmatisant. J’ai voulu le (me) faire oublier.
Plus je prenais du poids et plus je fuyais les appareils photo.
Longtemps j’ai eu peur du mot grosse, forcément stigmatisant. J’ai voulu le (me) faire oublier.
Aujourd’hui, ce mot, "grosse", grâce au féminisme mais aussi au mouvement body positive (le vrai, pas le hashtag récupéré par les marques de régime), je le revendique comme une part de ce que je suis.
Qu’est-ce que tout ça change à ma pratique ? Eh bien le regard que je pose sur mes modèles est lui aussi féministe et body positive.
Durant plusieurs des formations que j’ai suivies, j’ai reçu des discours et des techniques qui visaient systématiquement à amincir les femmes. J’ai même reçu un horrible moyen mnémotechnique :
”hommes = affirmer
femmes = affiner”
femmes = affiner”
Sauf que non, désolée, ça ne me convient pas. Je veux que les femmes aussi puissent s’affirmer, jusqu’à prendre toute leur place.
Mon but, c’est de vous aider à vous déployer !

Ce en quoi je crois
Dans une société qui privilégie encore et toujours les corps jeunes et minces, je souhaite m'émanciper de ces normes pour magnifier chaque femme, quels que soient son âge ou son apparence.
Je suis émue par chaque personne qui passe devant mon objectif. Mon travail est ensuite de retranscrire cette émotion par la photographie, pour la faire passer à d'autres.
Une séance photo, ce n'est pas juste quelqu'un qui appuie sur un bouton. C'est une expérience à part entière, un moment rien que pour vous qui permet de se sentir bien dans son corps et dans sa tête.
Je pense qu’ensemble, on peut se constituer un nouveau musée mental, plein de corps de toutes sortes, chacun émouvant à sa manière.
Les images façonnent nos imaginaires, alors à nous d’en créer de nouvelles !
Dans une société qui privilégie encore et toujours les corps jeunes et minces, je souhaite m'émanciper de ces normes pour magnifier chaque femme, quels que soient son âge ou son apparence.
Je suis émue par chaque personne qui passe devant mon objectif. Mon travail est ensuite de retranscrire cette émotion par la photographie, pour la faire passer à d'autres.
Une séance photo, ce n'est pas juste quelqu'un qui appuie sur un bouton. C'est une expérience à part entière, un moment rien que pour vous qui permet de se sentir bien dans son corps et dans sa tête.
Je pense qu’ensemble, on peut se constituer un nouveau musée mental, plein de corps de toutes sortes, chacun émouvant à sa manière.
Les images façonnent nos imaginaires, alors à nous d’en créer de nouvelles !
Mon parcours
La photographie fait partie de ma vie depuis l'enfance, mais c'est vers 17 ans que j'ai commencé à la penser en tant que pratique artistique. Vingt années à travailler la lumière pour créer ce qui m'apparait comme le plus important en photographie : l'émotion.
Parallèlement, je suis chercheuse indépendante et j'étudie l'histoire des rêves. Deux manières de mettre l'onirisme au centre de ma vie.
En 2018, j'ai aussi fondé la revue En Marges !, qui explore les enjeux politiques de l'intime à travers les sciences humaines et les arts.
EXPOSITIONS
- Exposition "Les âmes du Nord-Ouest" à Paris (2022)
- Exposition "Harcèlement de rue" au Mans (2019)
- Exposition "Tango. Ardents sillages" à Paris (2010)
- Exposition "Harcèlement de rue" au Mans (2019)
- Exposition "Tango. Ardents sillages" à Paris (2010)

CONCOURS
- Lauréate du concours "Voyage" organisé par L'artisan parfumeur
- Finaliste du concours "Monde, vaste monde" organisé par Photo IIAC et exposé à l’École des Hautes Études en Sciences sociales.
- Finaliste du concours "Monde, vaste monde" organisé par Photo IIAC et exposé à l’École des Hautes Études en Sciences sociales.